Qui n’a jamais eu une idée incroyable, révolutionnaire même, pour finalement abandonner faute d’avoir à disposition une imprimante 3D, un oscilloscope et un fer à souder?
L’idée du FabLab naît à la fin des années 90 au fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour répondre à une problématique précise: est-il possible de démocratiser l’inventivité en facilitant l’accès à des outils de fabrication numérique?
Le FabLab est donc un atelier centré sur le partage libre d’outils, de compétences et de savoirs. Ces points sont d’ailleurs au centre de la charte établie par le MIT à laquelle chaque FabLab doit adhérer. Chaque utilisateur doit apprendre à fabriquer lui-même son objet, avec l’aide des autres utilisateurs qui partagent leurs connaissances à cet effet.
C’est dans cette optique que le FabLac, un FabLab qui vient d’Anthy-sur-Léman, de l’autre côté du lac, a amené deux lycéens de 17 ans à Lausanne. Gwenaël et Jean-Remi ont donc vécu Museomix depuis l’intérieur de l’espace technique, entouré d’une petite quinzaine d’imprimantes 3D, fers à souder, découpeuses laser, et encore bien d’autres outils.
Parmi les sept FabLab présents au ArtLab cette année, l’EPFL est représentée par l’association Octanis. L’association a pour but l’apprentissage de connaissances et de compétences interdisciplinaires au travers de différents projets à long terme. L’Octanis Rack, un concept de FabLab mobile compressé dans un rack d’un mètre carré, est donc l’un de ces projets. Sa conception et sa création a donc permis aux membres de l’association d’apprendre à couper du bois, à l’assembler, à connecter les différents outils, et surtout de les arranger dans la configuration la plus idéale possible.
Merci à tous les FabLabs et Hackerspace, Fablab Renens, Fablab La Côte de Nyon, At3flo de Ins, Fablab Fribourg, Fablab Neuch, FabLac en France voisine, ainsi qu’au Hackerspace Post Tenebras Lab de Genève pour avoir aidé les Museomixers à concrétiser leurs idées!
